Quoi faire autour Limoges : Visiter Oradour-sur-Glane

Au cœur de la France, niché dans la paisible campagne du Limousin, se trouve un lieu dont le nom résonne encore avec une tristesse profonde et une horreur inoubliable : Oradour-sur-Glane. Ce petit village, autrefois paisible, est devenu le théâtre d’une des atrocités les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Le massacre d’Oradour-sur-Glane, perpétré par les troupes nazies en 1944, a marqué à jamais la mémoire collective française et internationale.

Dans cet article, nous allons plonger dans l’histoire tragique de ce village et rendre hommage aux victimes de cette terrible journée. Nous explorerons le contexte historique qui a conduit à cette tragédie, décrirons en détail les événements du massacre, et discuterons des conséquences de cet acte abominable. Oradour-sur-Glane est bien plus qu’un simple lieu de mémoire, c’est un rappel poignant des horreurs de la guerre et une invitation à la réflexion sur la nécessité de préserver la paix. Suivez-nous dans ce voyage pour découvrir l’histoire d’Oradour-sur-Glane, un témoignage indélébile de la résilience humaine et de la mémoire collective.

Oradour-sur-Glane

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Préservation d'Oradour-sur-Glane comme lieu de mémoire

L’anéantissement complet du village et de ses habitants, ainsi que la détermination implacable des responsables, ont rapidement fait d’Oradour-sur-Glane, dès 1944, un exemple emblématique des atrocités commises contre les populations civiles. Le 28 novembre 1944, le Gouvernement provisoire a pris la décision de préserver les ruines du village, attirant ainsi l’attention nationale sur Oradour. Ces mesures ont élevé ce village martyrisé au rang de symbole de la France meurtrie par l’occupation allemande.

Le massacre d'Oradour-sur-Glane

Avant le massacre d'Oradour-sur-Glane

Le samedi 10 juin 1944, la tranquillité du paisible village d’Oradour-sur-Glane, situé dans la région limousine, a été brusquement brisée en l’espace de quelques heures par une action brutale, méthodique et délibérée perpétrée par une faction de la division Waffen SS Das Reich.

Les récits des survivants et des témoins, complétés par les témoignages ultérieurs des accusés, ainsi que l’examen des archives, permettent de retracer le déroulement du massacre et d’éclairer la logique implacable qui l’a motivé. Situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Limoges, Oradour était un village rural dont la population atteignait 1574 habitants lors du recensement de 1936. En raison de la guerre, le village comptait également un grand nombre de réfugiés, comme c’était le cas dans tout le département : des Espagnols fuyant le franquisme, des Alsaciens évacués, des Mosellans expulsés, ainsi que des Juifs français ou étrangers cherchant à échapper aux persécutions.

Sa situation géographique et son activité commerçante et agricole attiraient également de nombreux citadins en quête de ravitaillement ou de refuge, d’autant plus que la ligne de chemin de fer départemental reliait la bourgade à Limoges et Saint-Junien depuis 1911.

Le centre du village abritait 330 habitants et regroupait les commerces, les artisans, les services publics, ainsi que quatre écoles. Les hameaux environnants, relevant de la commune, envoyaient leurs enfants dans ces écoles. En ce samedi 10 juin, le village était donc animé, vivant et peuplé jusqu’aux premières heures de l’après-midi.

Un massacre planifié

Le 8 juin, une faction de la division Das Reich entreprend un déplacement en direction de la région de Tulle et de Limoges, dans le but de mener des opérations de ratissage en réponse à la multiplication des actions de la Résistance. Ce mouvement fait suite aux recommandations formulées par le général Lammerding, commandant de la division, dans un rapport daté du 5 juin. Ce rapport visait à criminaliser les « bandes » en exerçant une pression sur les populations civiles et à mettre en place des mesures répressives brutales pour « rétablir l’ordre dans la zone ».

Environ 8 500 hommes sont impliqués dans ce déplacement, qui est marqué par une série de massacres, de pillages, d’incendies, et qui atteint, le 9 juin, les villes de Limoges, Guéret et Argenton-sur-Creuse.

Le même jour, la pendaison de 99 otages et la déportation de nombreux habitants de Tulle s’inscrivent dans une série de tragédies qui culmineront à Oradour, le lendemain, le 10 juin.

L’approche de la troupe se déroule de manière méthodique alors que des ordres sont transmis aux soldats. Un périmètre pour les exécutions est soigneusement défini.

Lorsque les premiers véhicules pénètrent dans Oradour, le village est déjà entièrement encerclé selon un schéma bien planifié. Les habitants sont implacablement dirigés vers le cœur du village, où ils sont rassemblés sur le champ de foire. Des ordres sont donnés pour abattre ceux qui ne peuvent pas se rendre sur place. Sur le champ de foire, encerclé par les soldats, les hommes sont séparés des femmes et des enfants, qui sont conduits vers l’église.

Les hommes sont répartis dans des lieux clos qui avaient été repérés à l’avance. Un signal est donné, et ils sont exécutés simultanément. La troupe tue de manière indiscriminée, parcourant les rues et les maisons du village, tandis que le pillage et les incendies ravagent les lieux. Les femmes et les enfants sont massacrés dans l’église, que les soldats tentent de détruire à l’aide d’explosifs. En début de soirée, une partie de la troupe regagne son cantonnement, laissant d’autres hommes surveiller le village dévasté.

Le jour suivant, une section revient pour procéder à l’élimination méthodique des corps en utilisant le feu et une fosse commune. Cette profanation des cadavres rend l’identification des victimes impossible, prolongeant ainsi la terreur jusqu’à l’interdiction du deuil. Le bilan final s’élève à 643 victimes.

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